• Accueilsource : http://www.psychomedia.qc.ca/autisme/2011-05-06/autisme-chez-l-adulte-prevalence

    La majorité des adultes atteints d'autisme en Angleterre ne sont pas diagnostiqués et ignorent leur condition, selon une étude publiée dans la revue General Psychiatry.

    L'autisme était plus fréquent chez les hommes sans scolarité de niveau supérieur et ceux vivant dans des logements sociaux.

    Traolach Brugha de l'Université de Leicester et ses collègues ont analysé les données provenant d'une enquête nationale de 2007 sur l'autisme de l'adulte. Toutes les personnes chez qui l'on a diagnostiqué l'autisme ignoraient leur condition, et n'avaient jamais reçu de diagnostic d'autisme ou de syndrome d'Asperger.

    1% de la population adulte présentait un trouble du spectre autistique, ce qui correspond aux statistiques existantes de prévalence de ces troubles chez l'enfant.

    Ces cas étaient relativement modérés et quelques-uns étaient graves. «On reconnaît plus facilement les cas d'autisme grave, notamment lorsqu'ils sont accompagnés de troubles de l'apprentissage.»

    Comme les taux d'autisme étaient identiques pour les personnes âgées de 16 et de 80 ans, ces données suggèrent que le nombre d'adultes atteints de la maladie n'a pas changé au cours des 80 dernières années.

    Les changements au niveau des taux d'autisme dans la population reflète une meilleure méthode de dépistage et de diagnostic plutôt qu'un facteur environnemental, concluent les chercheurs.

    "Les adultes atteints d'autisme sont plus souvent victimes d'exclusion sociale. La recherche sur le diagnostic de la maladie est donc essentielle pour détecter ces individus en marge de la société", considèrent les auteurs.


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  • AccueilSource : http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=33375

    D'après une étude européenne, la majorité des patients souffrant d'autisme de l'adulte en Angleterre, au Royaume-Uni, ne sont pas diagnostiqués et ignorent tout de leur condition.
    L'étude, publiée dans la revue General Psychiatry, a également montré que l'autisme est plus fréquent chez les hommes sans qualification de l'enseignement supérieur et ceux vivant dans des logements sociaux.
    La recherche, menée par des chercheurs du Royaume-Uni, a utilisé des données provenant d'une enquête nationale de 2007 sur l'autisme de l'adulte menée par l'équipe de recherche. Cette démarche a pris la forme d'une enquête épidémiologique à deux étapes auprès de 618 sujets.
    Tous les individus chez qui l'on a diagnostiqué l'autisme ignoraient leur condition, et n'avaient jamais été diagnostiqués pour de l'autisme ou le syndrome d'Asperger.
    En se basant sur le seuil recommandé d'un score de 10 ou plus sur le tableau d'observation de diagnostic d'autisme, 1% de la population adulte présentait un trouble du spectre autistique. Cela correspondait aux statistiques existantes sur la prévalence de la condition chez l'enfant, qui est également d'environ 1%: ainsi, il n'y a pas de taux plus élevé chez l'adulte.
    «Il est très inquiétant qu'aucun des cas que nous avons confirmé en utilisant des méthodes d'évaluation de diagnostic rigoureuses ne savaient qu'ils étaient atteints ou n'avaient eu de diagnostic officiel», commente le Dr Traolach Brugha, auteur principal de l'étude de l'université de Leicester.
    Pourtant, il souligne que ces cas étaient relativement modérés et que quelques-uns étaient graves. «On reconnaît plus facilement les cas d'autisme grave, notamment lorsqu'ils sont accompagnés de troubles de l'apprentissage.»
    Bien que l'étude montre qu'il y existe un diagnostic faible, les auteurs mettent en évidence qu'ils ont n'ont trouvé aucune preuve d'augmentation du nombre de personnes atteintes, contredisant les inquiétudes récentes d'une «épidémie d'autisme».
    Alors que les taux d'autisme étaient identiques pour les personnes âgées de 16 et de 80 ans, ces données suggèrent que le nombre d'adultes développant la maladie n'a pas changé au cours des 80 dernières années. Si le taux d'autisme augmentait, ces taux seraient plus faibles chez les adultes plus âgés, et plus importants chez les enfants et adolescents.
    Et le Dr Brugha d'ajouter: «En général, nos résultats suggèrent que la prévalence ne connaît aucune augmentation ou réduction notable au fil du temps, ce qui vient confirmer l'interprétation selon laquelle les méthodes de vérification (qui permettent de détecter de nouveaux cas) ont changé dans plusieurs études de diagnostic des enfants, en comparaison des études antérieures dans lesquelles les taux rapportés étaient considérablement plus faibles.»
    Les auteurs de l'étude expliquent que l'autisme est le résultat de plusieurs facteurs génétiques et environnement n'ayant pas changé; ainsi, tout changement au niveau des taux d'autisme dans la population reflète une meilleure méthode de dépistage et de diagnostic plutôt qu'un facteur environnemental. L'idée de l'épidémie d'autisme peut s'expliquer par une sensibilisation renforcée du syndrome.
    Le manque d'association entre l'autisme et l'âge correspond à la théorie selon laquelle il n'existe aucune augmentation en terme d'occurrence et que les causes restent constantes.
    Les adultes atteints d'autisme sont plus souvent victimes d'exclusion sociale, ainsi la recherche sur le diagnostic de la maladie est essentielle pour détecter ces individus en marge de la société.

    Pour de plus amples informations, consulter:

    Université de Leicester:
    http://www2.le.ac.uk/


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  • AccueilVictor Novak est confronté à Adrien Danville, un élève surdoué souffrant du syndrome d'Asperger, une maladie qui le rend incapable de gérer ses émotions, d'aller vers les autres et d'écrire facilement. Un peu comme un autiste, il vit dans sa bulle, entouré par ses parents. Quand ceux-ci apprennent qu'Adrien est renvoyé de l'école pour «inadaptabilité», c'est le drame. L'instit et les enfants vont tout tenter pour faire accepter à la directrice de l'école la «différence» d'Adrien et lui faire réintégrer la classe. D'autant que la famille Danville, découragée et impuissante, ne sait plus comment faire face au handicap de son fils.

     

    Extrait :  

     


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  • AccueilSource : http://www.play3-live.com/news-ps3-la-noire-recommandee-aux-asperger-31160.html

    Forme légère de l'autisme, le syndrôme d'Asperger se manifeste chez une personne par des troubles sensoriels qui l'empêchent de discerner les attitudes des gens ou comment manifester une émotion par exemple.

    Quel est le rapport avec L.A Noire me direz-vous ? Et bien, figurez-vous que le professeur américain Tony Attword voit dans le nouveau jeu de Rockstar un bon moyen d'apprentissage pour les personnes atteintes par ce syndrome.

    Dans L.A Noire, les animations faciales sont tellement réalistes que les joueurs peuvent réellement savoir si la personne qu'ils interrogent ment ou non. C'est là que se trouve l'intérêt principal du jeu, où Attwood concède d'abord que les personnes atteintes pourront avoir de la difficulté à discerner la sincérité des témoignages.

    "Certes, ceux qui ont le syndrome d'Asperger aurnt de grandes difficultés à identifier les caractéristiques examinées comme ils ont tendance à prendre les gens aussi honnêtes que eux-mêmes le sont", a déclaré Attwood.

    Pour autant, ce qui constitue un obstacle pourrait devenir une force selon Attword qui poursuit en affirmant que L.A Noire serait un moyen pour les personnes Asperger d'en apprendre d'avantage sur l'interaction humaine.

    "Je pense que L.A Noire peut devenir un jeu fascinant pour ceux atteints du syndrome d'Asperger. Il y a la possibilité de revoir et de rejouer la scène, et de confirmer si la réponse était correcte. La façon la plus efficace pourrait être de jouer aux côtés d'un ami ou un parent qui pourrait faire des commentaires et des conseils sur les caractéristiques à rechercher pour déterminer si une personne ment ou pas. En ce sens, L.A Noire serait un formidable outil pédagogique pour les patients."

    Nul doute que la Team Bondi ne s'attendait pas à telle utilisation de son bébé. Voilà en tout cas une preuve de plus qui montre que le jeu vidéo est bien plus qu'un simple divertissement.


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