Lors de mon premier rendez-vous avec mon psychiatre, il m’avait prescrit du Zyprexa. J’ai immédiatement fait des recherches Internet pour voir ce qu’en pensaient les utilisateurs et tous les avis que j’ai eu étaient négatifs. Beaucoup se sentent mieux au début du traitement mais les bons effets s’estompent malgré l’augmentation des doses. Puis les effets indésirables apparaissent : importante prise de poids, accoutumance…

Bien m’en a pris de ne pas prendre ce remède car, dans sa liste de « 10 médicaments à retirer du marché », L'Express, qui a dressé cette liste à partir des investigations de la revue Prescrire et avec l'aide d'un spécialiste, le Pr Giroud, apparaît le Zyprexa !

Extrait de l’article :

Zyprexa

Indications : schizophrénie et troubles bipolaires

Le fabricant a reconnu, en 2003, que le Zyprexa pouvait provoquer une obésité sévère. En 2007, il a précisé sur les notices des boîtes vendues aux Etats-Unis que la survenue d'une hyperglycémie (taux de sucre trop élevé dans le sang, l'un des symptômes du diabète) était plus fréquente qu'avec d'autres médicaments de la même génération (type Solian ou Risperdal). C'est là tout le problème, s'agissant d'un traitement au long cours, voire à vie. Plus de 28 000 patients américains ont été indemnisés par la firme pour obésité, hyperglycémie ou diabète. 

Contacté, le fabricant, Lilly France, répond: "Les effets secondaires concernant la prise de poids sont connus et mentionnés dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP), tel qu'il figure dans le Vidal depuis l'AMM initiale de septembre 1996. Les risques d'hyperglycémie et de diabète ont aussi été mentionnés dès juillet 1999. De plus, le RCP a été régulièrement mis à jour afin de préciser, voire de renforcer, la mention de certains effets indésirables comme le risque de prise de poids, ou de survenue d'anomalies lipidiques, d'hyperglycémie, voire de diabète." 

Article complet :  http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/10-medicaments-a-retirer-du-marche_945306.html#xtor=AL-447

 En bonus : un reportage édifiant de France2 sur le Zyprexa !

Zyprexa: danger

Selon un professeur en psychiatrie génétique à l’INSERM, à qui j’ai posé la question, il y aurait un lien génétique entre les problèmes :

- De ma mère et du demi-frère qui vit avec elle et qui ont le syndrome d’Asperger,

- D'une demi-sœur (pas le même père que le demi-frère précédent) qui est épileptique et qui a souvent des absences.

- Du fils de cette demi-sœur qui est également épileptique et qui a une lissencéphalie.

- D'une autre demi-sœur (mêmes parents que la demi-sœur précédente) qui est schizophrène.

Un site trouvé sur Google parle de ce lien : http://www.edk.fr/reserve/print/e-docs/00/00/0C/D3/document_article.md

Un autre article sur le site le l'INSERM en parle également : http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/faits-marquants/un-mecanisme-de-migration-neuronale-elucide

En attendant mon rendez-vous, peut-être dans trois à six mois, afin de passer les tests, j’ai deux solutions :

- Aller travailler, mais étant donné les circonstances, je risque fort d’avoir à nouveau une grosse crise d’angoisse au moment d’y retourner.

- Rester en congés maladie comme c’est le cas actuellement. Pourtant j’aime énormément mon métier et il me manque beaucoup. Il y a deux ans, par exemple, alors que tout se passait très bien pour moi, le lundi matin je devais probablement être le seul de l’établissement à être heureux de commencer une nouvelle semaine. Comme tous les week-ends, j’avais passé le samedi et le dimanche seul chez moi et j’étais content de retrouver mes sympathiques collègues de l’époque ainsi que mon travail.

Je vais commencer ma quatrième semaine d’arrêt maladie. Quatre semaines de congés, je devrais être content. Eh bien non ! Depuis 4 semaines je n’ai rien fait, je n’ai pas avancé, je suis toujours chez moi, je réfléchis, je dors beaucoup mais j’éprouve toujours une grosse fatigue, pourtant j’aimerais tellement avancer mais je n’y arrive pas.

« Ici, c’est pas le monde de Oui-Oui ! », c’est ce que l’un des membres de l’administration de mon établissement m’a répondu lorsque je me suis plaint du comportement de certains de mes « collègues » à mon égard !

Oui, j’en conviens, je suis trop naïf, « tu es trop gentil » me dit mon meilleur ami. On me dit également des expressions telles que « Tu es un homme, défend toi ! », « Prend du recul !» (Je n’ai jamais compris le sens de cette expression), « Fais toi respecter »… Mais comment faire ? Je n’arrive pas à dialoguer avec les gens qui me font du mal et si j’essaie, je me fais humilier ! Peut-être que je n’ai pas une réaction appropriée mais comment faire alors ? Je n’y arrive pas, pourtant il faudra que je trouve une solution, sans démissionner cette fois-ci afin de ne pas perdre l’avantage de ma titularisation si durement acquise, c’est trop dur !

Il est difficile de trouver sur le web des outils d'auto-diagnostic, en Français, pour l'autisme et le syndrome d'Asperger, même si ce n'est pas un véritable outil, ça peut aider...

http://pages.videotron.com/frelyne/aspi/AspergerIndex.html