• Asperger : la cause de mon problème familial ?

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    Depuis que je suis tout petit, je me suis toujours demandé pourquoi j’étais élevé par ma grand-mère ? Pourquoi ma mère m’avait abandonné ? Pourquoi, sur les huit enfants qu’elle a eus, elle ne s’est occupée que de son dernier ?

    Si en 2005, je me suis décidé à aller la voir, c’était uniquement pour connaître le nom de mon père. Depuis je suis allé la voir une vingtaine de fois. Mais, même au fil des rencontres, je n’ai jamais senti qu’elle éprouvait le moindre sentiment à mon égard. A chaque fois, pour aller chez elle, je devais parcourir 500kms et à chaque fois, à mon arrivée, elle m’attendait devant son portail et jamais elle ne m’a fait rentrer.

    Le rituel était toujours le même : j’arrivais à 10h00 et je l’invitais à aller boire un café au bistrot du coin. Ensuite, nous allions visiter un endroit ou un village aux alentours puis je l’invitais à déjeuner au restaurant où j’en profitais pour avoir une discussion. Après le repas, nous marchions un moment puis, vers seize heures, à nouveau au bistrot du coin, je l’invitais à boire un café et j’en profitais pour continuer la conversation. A dix-sept heures, je reprenais la route pour faire les 500kms dans l’autre sens.

    Depuis cinq ans, que je la connais, elle a toujours refusé de me donner son numéro de téléphone, car elle a peur que je la dérange et les seules fois qu’elle m’appelle c’est pour me demander de l’argent.

    Depuis 2005, j’ai également rencontré quelque uns des ses amis de l’époque de ma naissance qui m’ont dit : « Ta mère se sentait bien que lorsqu’elle était enceinte. A la naissance de l’enfant, elle ne s’en occupait que les six premiers mois puis, lorsqu’il commençait à marcher, à devenir indépendant, il ne l’intéressait plus et elle en voulait un autre… ».

    Depuis que je m’intéresse à la question, je me demande si Asperger peut expliquer le  comportement de ma mère ?

    Ce qui caractériserait une mère aspie, ce serait seulement son manque d’empathie ? Par exemple, au lieu de faire un câlin à son fils qui vient de se faire mal et qui a un gros bleu, elle lui dit : « Arrête de pleurer, c’est juste un petit bobo! ».

    Alors, Asperger peut-t'il être le seul responsable du manque d’affection maternel ? Du rejet et de l’abandon de ses propres enfants ? La question reste posée…


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  • Commentaires

    1
    Samedi 15 Janvier 2011 à 08:41

    Je vois que nous nous posons les m^me questions:


     


    Née sous x, j'ai retrouvé ma mère, une mère comme la tienne:


     


    - 4 enfants, 4 abandons plus ou moins formels .et sur deux générations:


     


    une autiste sévère (soeur ainée), un frère trèstrèstrès HQI, moi HQI, puis ensuite mon fils précoce, mon fils AHN/aspie, un neveu précoce, un autre AHN jamais diagnostiqué....


     


    Donc il y a bien un terrain familial maternel. Pas de raison pour qu'elle n'ai pas quelques traits d'aspergitude. Surtout que lorsqu'uon passe un peu de temps avec elle, plus trop de doutes:


     


    empathie zero, intelligence +++, solitude et isolement ++++, et elle rceonnait elle m^me qu'elle s'est toujours vécue commme absolument différente et étrangère à son environement.


     


    Ceci dit , je pense avoir moi m^me de jolis traits asperger , et mon mari bien davantage encore, et nous sommes fous de nos enfants :-)))

    2
    Samedi 15 Janvier 2011 à 09:19

    Bonjour BEAstan,


    Merci pour ton commentaire, qui me permet, sans l'excuser, de comprendre un peu mieux le comportement de ma mère...

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