La fin des vacances est là, j’ai eu le temps de faire quelques maquettes numériques ainsi que quelques plans que j’ai envoyés par mail au collègue de l’atelier concerné mais ce dernier ne m’a jamais répondu…

Le jour J arrive et je me rends, de bon matin, à mon établissement. Les trois premières semaines ne vont pas être trop difficiles avec les élèves car la classe la plus pénible est en entreprise, j’ai donc quelques heures de cours en moins…

Première surprise désagréable en arrivant : la fameuse armoire que mes collègues ont subtilisée en début d’année scolaire et qui devait être remplacée, d’après la hiérarchie, par une armoire neuve, n’est toujours pas là malgré plusieurs relances de ma part. J’ai eu beau insister, dire combien c’est important pour moi d’avoir un endroit pour ranger les nombreux documents de mes neuf classes, mais rien n’y fait. Faute de place pour les ranger, je suis donc contraint, avant chaque cours, de photocopier les documents au dernier moment, en espérant qu’à ce moment là le photocopieur ne sera pas en panne ou qu’il n’y aura pas une longue file d’attente…

L’ambiance est toujours la même, les « collègues » directs W, X, Y, et Z me font toujours la tête. Je discute avec quelques autres collègues, d’autres disciplines, qui sont au courant que W, X, Y et Z me cassent du sucre, par derrière, devant les élèves. Une collègue ma dit qu’elle a entendu les réflexions que Mme X m’a faite et qu’elle me tire son chapeau car je n’ai pas réagi. Je lui réponds que si je l’avais fait, ça se serait retourné contre moi… Je me rends compte que tout le monde est au courant de mes échanges de mail avec M. Y, du moins ils n’ont eu que sa version, alors je décide d’imprimer tous les mails échangés et d’en transmettre une copie à plusieurs collègues afin qu’ils aient également ma version !

Quelques jours après la rentrée, je me rends à l’atelier afin de présenter les plans des gardes corps que j’ai réalisés. Le collègue me répond que les plans ne conviennent pas car il faut tenir compte des trous de fixation existants. A la maison, je recommence les plans et je les présente à nouveau quelques jours plus tard  au collègue qui me dit que ces nouveaux plans ne conviennent pas car il faut que je prenne en compte les futurs autres gardes corps… Donc beaucoup de travail pour rien et surtout pour pouvoir réaliser ce travail il me faut la fameuse maquette numérique que M. Y  refuse de me donner !

Nous sommes à la fin de la troisième semaine de la reprise, je n’ai toujours pas d’armoire, la semaine prochaine la classe absente revient mais je n’ai aucun document pour eux, ni pour les autres classes car le photocopieur est en panne. Je ne peux pas avancer dans la préparation des examens de mes élèves car M. Y refuse toujours de me donner les éléments qui me manquent, la hiérarchie est au courant mais visiblement ils s’en foutent !

M. Y s’est certainement fait plaisir en concevant un super système industriel mais il semble s’être lancé bille en tête à fond dans le projet et avoir oublié les règles élémentaires de la conception et de la réalisation du cahier des charges qu’il a complètement zappé. Certes, grâce à lui le projet a très vite avancé mais ce qui me fait peur c’est qu’il ne semble pas avoir pris en compte, dans les calculs qu’il n’a pas réalisés l’effondrement ou le basculement possibles de sa plateforme !

L’ambiance avec mes collègues directs est toujours aussi pourrie et, sans être paranoïaque, chaque jour que je vais au travail, j’ai toujours peur, qu’ils me préparent, une fois de plus, un mauvais coup par derrière…